samedi, février 24, 2007

Du référendum à la consultation populaire

Le Parti Québécois a la facheuse habitude de s'enliser dans les débats sémantiques. À lui seul, le projet de faire la souveraineté du Québec a été présenté de plusieurs façons : indépendance, souveraineté, souveraineté-partenariat, souveraineté-association, faire du Québec un pays, etc. Sans compter les nombreux fédéralistes qui utilisent le mot séparation, en raison de sa connotation négative.

Bref, il n'y a que le mot référendum qui a persisté dans le temps. À ce sujet, les débats sont généralement plutôt au niveau du délai : lorsque les conditions gagantes seront réunnies, d'ici 1000 jours, le plus tôt possible, le plus tôt possible dans la prochaine année, le plus tôt possible dans un prochain mandat, etc.

Mais jamais le mot référendum n'avait été officiellement substitué par le vocable "consultation populaire". Si le PQ avait voulu aider Jean Charest dans sa volonté de démontrer à quel point l'engagement référendaire risque d'être lourd à porter, il n'aurait pas agit mieux. Ce changement est loin d'être subtil, et envoie à la population un message d'incertitude, tout en donnant l'impression qu'on se moque un peu de notre intelligence.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

La tentative du PQ de mener une campagne négative n'est pas une bonne idée à mon avis. Il est vrai que le projet Orford du gouvernement libéral était grandement impopulaire, mais au lieu du miser autant sur ce dossier, le PQ devrait plutôt s'attarder à apporter un peu plus de contenu à sa campagne.

Le PQ n'est pas seul. C'est mon opinion personnelle, mais les trois principaux partis ne m'ont guère impressionné. J'ai l'impression de regarder la Ligue nationale d'improvisation (LNI).

Une prédiction facile : plus la campagne avancera, plus rapidement les promesses et contrepromesses farfelues se succèderont.

10:17 p.m.  

Publier un commentaire

<< Home